Clémentine Renaud – Portraits de femmes inspirantes
Réalisation de la vidéo : Christian Hugé de Melting Films
Montage : Nicolas Portes de Veni Vidi Filmi
Clémentine a commencé dans la restauration avec un BTS. Elle a eu beaucoup de mal à trouver un travail à responsabilité, on lui a seulement proposé de travailler en cuisine ou des postes en salle. Elle a alors beaucoup voyagé (Espagne, Philadelphie), avant de revenir en France. Elle a monté un magasin de boucherie traiteur. Ce fut son premier échec professionnel qui fut très mal vécu. Ce qui ne l’a pas empêché de garder confiance en se disant qu’elle pourrait toujours faire autre chose.
Elle a travaillé pour un grossiste en alimentaire qui fournissait des magasins et des restaurants, et c’est là qui est né en 2012 Cap’éco. Ça a été un groupement d’achat de produits frais, en format grossiste pour avoir des prix intéressants à destination des particuliers. Et durant cette période, il y a eu de la demande pour des prestations traiteurs. Très vite, elle s’est rendue compte que beaucoup de traiteurs avaient besoin dans le secteur de la restaurant d’une cuisine pour travailler car la norme en restauration est très lourde. De là est venue l’idée de créer les cuisines de Cap’éco.
Ce qui est très surprenant pour l’équipe de Clémentine, c’est que sur les personnes qui viennent, 90% sont des femmes. Elles ont vraiment trouvé là, le lieu d’expression de leurs envies et de leurs capacités. Souvent la restauration est assimilée à un milieu d’homme, c’est quelque chose qui l’a toujours amusé car quand on lui dit que ce n’est pas pour elle, c’est là qu’elle va.
Cap’éco est un laboratoire partagé, accessible à la demande. Son objectif c’est que toute personne qui rentre dans les cuisines arrive à passer le cap des 5 ans. Ils ont une équipe de 4 personnes, toutes complémentaires. Ils accompagnent pour la pérennité des structures et pour laisser le temps aux gens d’expérimenter.
Cap’éco a déjà fait un partenariat avec la maison de l’initiative qui consiste à accompagner un groupe de femmes dans le monde de l’entreprise en réel. En une semaine, elles avaient l’idée du produit, elle le créait et le vendait. Cap’éco les a aidé sur la partie gestion (coût de reviens, ratio, ect) et la vente.
Clémentine dans la vidéo nous parle longuement de l’échec, mais surtout de l’étape après car il faut savoir se relever. Elle nous dit que l‘important est de continuer à se former et de trouver la satisfaction dans la moindre petite chose que l’on fait.
Elle nous parle aussi de son engagement politique avec Europe écologie les verts à Toulouse. Avec un réel engagement depuis 2013. Pour elle l’écologie est inhérent à l’être humain, elle met un point d’honneur sur la transition écologique.
Toulouse fait partie de la région, qui a pour objectif : Occitanie région positive en 2050. Le but est que la région devienne autonome en énergie avec des éoliennes et des panneaux solaires. Une nouvelle économie qui engendre de l’emploi avec de nouveau métier.
L’engagement de Clémentine en politique c‘est fait aussi par le fait d’être candidate sur les cantonales et les législatives pour toujours porter la parole de l’écologie. Elle nous parle aussi de la femme en politique avec le peu de représentation au niveau de l’Europe. Etant une femme de couleur, elle refuse le rôle de faire-valoir qu’on pourrait lui attribuer.
Depuis qu’elle s’est lancée en 2012, elle s’est rendue compte des difficultés des producteurs locaux pour distribuer leurs produits. A Cap’éco, l’importance est donnée à utiliser un maximum de produits en circuit court.
Pour Conclure, Clémentine termine par cette phrase célèbre de Michelle Obama « Yes you can » pour dire à toutes les femmes « oui vous êtes capable ». Elle redit qu’il ne faut pas avoir peur de l’échec, que c’est qu’une étape.